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Objections décoloniales au Forum Humboldt

Au "Forum Humboldt", au coeur du château de Berlin en cours de reconstruction, seront exposées des collections ethnographiques africaines, asiatiques et américaines de Berlin. Mais que symbolise et signifie l’exposition derrière une façade prussienne d'œuvres ayant été pour la plupart volées au cours de l'époque coloniale? Surtout compte tenu que la Prussie fut l'architecte de ce même colonialisme allemand. Afin que cette question soit posée et pour alimenter le débat public, AfricAvenir organise à partir de septembre 2013 des forums de dialogue ainsi qu'une exposition itinérante traitant des évolutions récentes de ce projet de musée. Pour empêcher une lecture eurocentriste et purement restaurative du passé, l'histoire coloniale des œuvres ethnographiques sera présentée et le projet "Château de Berlin - Forum Humboldt" sera discuté et observé à la lumière des perspectives africaines et afro-européennes.

Publication

Kritikpunkte der seit 2013 arbeitenden Kampagne „No Humboldt 21!“ erreichen ein immer breiteres Publikum. Seit der Grundsteinlegung fordert diese einen sofortigen Baustopp, damit der kolonialen Vergangenheit des Ortes, der ethnologischen Sammlung wie auch der dahinterstehenden Wissenschaft Rechnung getragen wird. Bis in das Jahr 2017 ist der von der Kampagne "No Humboldt 21!" geforderte Baustopp nicht eingetreten. Nun soll mit diesem Buch auch die Kritik an diesem revisionistischen Projekt mit in Berlins Mitte ziehen.

Die Publikation vereint Texte, Interviews, Kollagen und Bilder, die im Rahmen der von AfricAvenir mitgetragenen Kampagne entstanden sind und nun erstmalig in deutscher Sprache vorliegen. Hier finden ältere und neuere Beiträge zusammen und bilden ein Panorama des Insistierens über die letzten vier Jahre. Wissenschaftler*innen und Aktivist*innen kommentieren das Museum und seine Sammlungen, stellen die Forderungen nach Rückgabe und entwerfen Visionen für einen gleichberechtigten Dialog, der dem koloniale Erbe des Berliner Schlosses und der ethnologischen Sammlungen Rechenschaft trägt. So lässt sich nachvollziehen, dass nicht die Institution selbst die ‚kritischen Einsichten‘ geboren hat, sondern dass diese durch die unermüdliche Arbeit von Aktivist*innen aus migrantisch-diasporischer Perspektive und der kritischen Kultur- und Bildungsarbeit Eingang in die Debatte gefunden haben.

Mit Beiträgen von Kwame Opoku, Ciraj Rassool, Kien Nghi Ha, Pascale Obolo, Kokou Azamede, Edward Matenga, Aminata Traoré, Idrissou Njoya, Lilia Youssefi, Mboro Mnyaka Sururu, Christian Kopp und Arbeiten von Artefakte//anti-humboldt und AFROTAK TV cyberNomads.

Kollagen von Stefan Endewardt und Hanna Prenzel und Bilder der Photographers in Solidarity, Layout von Dora Ferenczy.

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Background & Motivation

Since the foundation stone ceremony in june this year, “Germanies contribution to the peaceful cohesion and mutual understanding of civilizations” is cast in stone in the historical center of Berlin. The Humboldt- Forum in the reconstructed Berlin Palace claims to envision the „equality of cultures”. By 2018/19, the City of Berlin and the Federal Republic of Germany want the “Germany's most important cultural and political project at the beginning of the 21st century” to have been completed. The building will not only host the ethnological museum, it is also to be used by the central state library as well as the Humboldt University. The plan is to establish the “Agora”, a “Forum for Science, Culture and Politics” as the “heart of the Humboldt Forum.” This “project of the century” will be located in the city centre and will cost 590 million Euros. The City of Berlin wants to contribute 32 million Euros.

Hermann Parzinger, president of the “Stiftung Preußischer Kulturbesitz” (Prussian Cultural Heritage Foundation), first presented the concept in 2011. Its title reads: “The Humboldt Forum: ‘To be in Touch With as Much of the World as Possible’”. In Parzinger’s concept, the project is consistently formulated in superlatives. For instance, a “cultural centre of national and international distinction” is planned, which should establish Berlin as “a leading cultural and museum city around the world.” Furthermore, apart from creating an outstanding "location for the arts and cultures of Asia, Africa, America, Australia and Oceania," the re-location of the ethnological collections from Dahlem to the city centre is supposed to make the Humboldt-Forum a unique "centre for the research of non-European cultures." At the same time, this venue shall rehabilitate Germany on an international level by “referring to the best of Prussia, to our tradition as a nation of science and culture”.

But what kind of symbolism is created when the ethnological collection, which to a considerable extent is a result of looting during colonial times, is shown behind a Prussian fassade? Which traces of the colonial past are left on these objects and this location? And which expectations must a museum fulfill in order to create the preconditions for an equal ‘dialogue of cultures’?

We aim to address these questions and initiate a public debate through Dialogue Forums, a travelling exhibition, and on this website. We will emphasize German colonial history and highlight recent demands for the restitution of these arts and cultural objects. The project ‘Berlin Palace – Humboldt Forum’ in its current form and content will be challenged from an African and migrant perspective. An exhibition in suitcases is going to actively intervene in museum spaces. Finally, curators  will speak on different exhibition forms and practices that consciously and willingly emphasize colonial ownership and interpretative models, thereby envisioning a decolonial world.

As part of a campaign by cultural and developmental NGOs and associations, AfricAvenir has launched a moratorium in order to bring this issue to a broader public. We demand that the work on the Humboldt Forum in the Berlin Palace be stopped and that a public debate take place. A museum concept that denies colonial responsibility, while at the same time executing a “lasting influence on the self-perception of  nations,” violates the dignity and property rights of communities in all parts of the world.

Finally, a publication will be released which will document all activities and statements, including further political and cultural analyses. This publication will be accessible and available to the international public and provide an informed perspective on the topic.

No Humboldt 21 - Moratoire sur le Forum Humboldt au sein du château de Berlin

Nous demandons que les travaux du Forum Humboldt au château de Berlin soient suspendus et exigeons l’organisation d’un grand débat public : le projet dans sa forme actuelle porte atteinte à la dignité humaine et aux droits de propriété d’hommes et de femmes à travers le monde ; il est euro-centrique, restauratif et rétrograde. Le Forum Humboldt s’oppose à l’idée d’une cohabitation égalitaire au sein de la société de migration.

Explication :
Les musées d’état de la ville de Berlin ne sont pas les “propriétaires légitimes de leurs œuvres”.

La majeure part des plus de 500 000 pièces d’exposition en provenance du monde entier a rejoint la ville de Berlin dans le cadre des conquêtes coloniales. Souvent, les Européens n’ont pas reculé devant l’utilisation de la violence dans le but de se procurer les objets clés des sociétés colonisées tels que des trônes, sceptres et objets cultuels. Se parer des plumes du paon apporte jusqu’à ce jour des avantages idéels et matériels à la ville de Berlin. Nous demandons que la lumière soit faite sur les circonstances d’acquisition de toutes les œuvres d’exposition et exigeons le respect des résolutions sans équivoque des Nations Unies relatives “à la restitution des objets d’art aux pays touchés par des actes d’expropriation”. Un dialogue avec les descendants des créateurs/créatrices et propriétaires légitimes devra permettre de clarifier l’endroit où ces objets d’art et butins coloniaux seront gardés. Ceci est d’autant plus important concernant les dépouilles mortelles qui se trouvent en possession de la fondation Preußischer Kulturbesitz.

Le colonialisme pratiqué par la ville de Berlin est réhabilité.

Il est prévu de ramener les collections en provenance du monde entier au château des Hohenzollern, à l’endroit même où les premiers trésors d’outre-mer de la ville de Berlin furent présentés au public. Tout comme à l’époque, l’enjeu principal d’aujourd’hui est la démonstration du pouvoir et de l’importance mondiale. En Allemagne et à l’étranger, les descendants des peuples colonisés sont d’autant plus choqués que l’endroit choisi n’est autre que la résidence reconstruite des empereurs de Brandebourg et de Prusse. Les Hohenzollern furent en fait les principaux responsables de l’esclavage de milliers d’Africains ainsi que de génocides et camps de concentration dans les anciennes colonies allemandes. Nous nous opposons donc fermement à toute exposition au château de Berlin d’objets ayant été amenés à Berlin pendant la période coloniale.

Les cultures du monde sont discriminées, car jaugées “étrangères” et “différentes”.

Tout comme l’exposition des “bizarreries exotiques” dans les “cabinets de curiosités” des princes-électeur de Brandebourg et des rois prussiens, le château de Berlin – Forum Humboldt est censé œuvrer pour la naissance d’une identité germano-prussienne-européenne. Ce dessein va à l’encontre de l’objectif d’une cohabitation égalitaire au sein d’une société de migration et ne peut se réaliser qu’aux dépens de l’Autre. “L’étranger, l’Autre” sont mis en scène à l’aide des objets en provenance du monde entier et souvent vieux de plusieurs siècles. Ces derniers se trouvent alors exposés sur l’île des musées de la ville de Berlin à côté des collections importantes d’art européen. La norme européenne est ainsi présentée comme supérieure. Nous refusons cette forme de présentation condescendante et demandons à la fondation Preußischer Kulturbesitz de s’engager pour que des experts des pays du sud élaborent une présentation endogène soucieuse des aspects d’égalité, sensible aux questions de pouvoir et soulignant des similitudes.

“L’étude des cultures non-européennes” n’est pas mise en question.

Pendant des siècles, l’exploration du monde et de sa population par des “chercheurs” européens fut un projet colonial qui continue jusqu’à ce jour de collaborer au contrôle et à l’exploitation du Sud. Alexander von Humboldt, une des deux personnes ayant donné leur nom au nouveau forum, participa intensément à ce projet. En effet, les résultats de ses voyages en Amérique du sud et Amérique central intéressaient avant tout la cour royale d’Espagne ainsi que le régime colonial sur place basé sur un système de génocide et d’esclavage. Ces deux institutions apportèrent un soutien important au chercheur. Par conséquent, ce “véritable explorateur d’Amérique” prussien – prêt à dérober des dépouilles mortelles de personnes enterrées pour les amener en Europe – représente en sa personne la domination coloniale. Il n’est donc pas opportun de donner son nom à un centre interculturel.

Les trésors culturels mondiaux sont réservés aux pays privilégiés du Nord.

Dans le document dévoilant son concept d’utilisation du forum, le président de la fondation Hermann Parzinger invite des “personnes d’Asie ou des descendants des sociétés africaine ou indienne indigènes” à venir à Berlin. Au moment où des personnes se noient tous les jours dans la Méditerranée parce que l’entrée en Europe leur est refusée, une telle invitation ne peut être qualifiée que de cynique. En 2006 à Paris, Aminata Traoré, l’ancienne ministre de la culture et du tourisme du Mali, en venait à l’essentiel : “Ainsi nos œuvres d’art ont droit de cité là où nous sommes, dans l’ensemble, interdits de séjour”. Nous demandons à la fondation Preußischer Kulturbesitz de permettre aux hommes et femmes du monde entier d’accéder aux collections non-européennes de la ville de Berlin. Pour ce faire, et parallèlement à la restitution définitive des œuvres d’art spoliés, un système d’emprunt gratuit et de prise en charge des projets d’exposition internationaux dans les régions du monde dans lesquelles les objets d’art dérobés ont été créés devrait être mis en place.

Ethnologisches Museum, cc by-nc-sa
No Humboldt Forum Poster Kampagne

Objections décoloniales au Humboldt-Forum – Campagne d’affichage

La « collecte » d’objets culturels et d’objets d’art était l’un des passe-temps favori de nombreux « explorateurs » et colons. C’est ainsi qu’a été « acquise », pendant la période coloniale, une majeure partie des objets ethnologiques qui seront exposés dans le Humboldt-Forum, au sein du Château de Berlin actuellement en reconstruction. Une considérable partie de ces objets vient directement des anciennes colonies allemandes. Dans beaucoup de cas, cependant, ces précieux biens culturels n’ont pas été volontairement offerts ou vendus. Ils ont été obtenus frauduleusement, extorqués, ou tout simplement pillés. À présent, grâce à ces objets, le « Dialogue des Cultures » dans le Château de Berlin devrait devenir un point central de la ville. Dans le cadre de la campagne « No Humboldt 21 ! », nous luttons contre ce cynique projet de prestige en amenant dans l’espace public au moyen de posters des objets rendus exemplaires par la problématique histoire de leur acquisition. Nous invitons les Musées d’État de Berlin à plus de transparence et à établir un dialogue respectueux avec les sociétés d’origine qui devraient elles-mêmes décider du sort de leurs trésors.

Tous les posters suivent les conditions de la licence Creative Commons et peuvent être téléchargés ici au format pdf pour un usage non commercial et en indiquant le numéro de licence:

Poster 1 / Poster 2 / Poster 3 / Poster 4 (30 MB chaque pdf, qualité imprimable)

La campagne « No Humboldt 21 ! » est soutenue par AfricAvenir, AFROTAK TV cyberNomads, artefakte/anti-humboldt, Berliner Entwicklungspolitischer Ratschlag, Berlin Postkolonial, glokal, Initiative Schwarze Menschen in Deutschland (ISD).

« Avez-vous déjà observé de l’art volé ? » - Reine Mère Idia, Benin, Nigeria

© Ethnologisches Museum, cc by-nc-sa
No Humboldt Forum Poster Kampagne - Schon Beutekunst betrachtet?

C’est parce que l’Oba Ovonramwen, dirigeant du royaume des Edo, s’est refusé à se soumettre aux colons anglais, que les Britanniques ont assailli en 1897 le siège royal du Bénin dans l’actuel Nigeria. Lors de cette attaque militaire, les Britanniques dérobèrent des centaines de précieuses statues de bronze dans le palais du roi et les vendirent aux intéressés dans le monde entier. Felix von Luschan, directeur du département africain du Königlichen Museum für Völkerkunde de Berlin, en fut informé et envoya immédiatement un de ses assistants à Londres, où ce dernier obtint de nombreux bronzes. Depuis des années, l’Oba du Bénin, d’important historiens d’art nigériens ainsi que le ministère de la culture du Nigeria demandent le retour de ces objets, d’autant plus que Luschan savait pleinement au moment de l’acquisition que les objets avaient été volés. Pourtant, aujourd’hui encore, le gouvernement de la ville de Berlin prétend n’avoir jamais entendu parler de telles revendications.

« Rangez les trésoreries coloniales ! » - Dieu protecteur Makabu Buanga, possession du Prince Ischiehwu, Congo

© Ethnologisches Museum, cc by-nc-sa
No Humboldt Forum Poster Kampagne - Räumt die koloniale Schatzkammern

Ludwig Wolf, le médecin qui accompagnait « l‘expédition » de l’officier colonisateur Hermann Wissman, extorqua le dieu protecteur Makabu Buanga du prince congolais Ischiehwu. Depuis sa première rencontre avec la statue, Wolf était fermement décidé à l’avoir en sa possession. Une fois que, d’après le médecin, Ischiehwu se fut comporté de manière déloyale face aux européens, Wolf le menaça de peine de mort et obtint ainsi la sculpture. Wolf ne fit pas un secret de son chantage. Dans son carnet de voyage, il écrivit : « C’est pourquoi en d’autres circonstances, je n’aurais par aucun sacrifice pu obtenir le Makabu-Buanga. »

« Liberté de mouvement ?! » - Néfertiti, Égypte

© Ethnologisches Museum, cc by-nc-sa
No Humboldt Forum Poster Kampagne - Freedom of Movement

Depuis la révélation en 1923 de la présence du buste de Néfertiti à Berlin, l’État Égyptien et l’Allemagne se disputent sa place légitime.  Elle fut excavée d’Afrique du Nord en 1913 puis secrètement envoyée en Allemagne dans des circonstances aujourd’hui encore inexpliquées. Depuis, l’État Égyptien presse incessamment pour son retour ou du moins une exposition de la statue en Égypte. Cependant, alors que l’Égypte continue à prêter des objets prestigieux à l’Allemagne, les Musées d’État de Berlin expliquent de manière cynique que « après 3000 ans, la dame n’est plus encline à voyager. » Ainsi, au Musée National de la Civilisation Égyptienne, la place réservée pour Néfertiti est-elle toujours vide à ce jour. Alors que les autres trésors non européens doivent à présent contribuer au « Dialogue des Cultures » au sein du chateau de Berlin, l’Africaine qu’on nomme « la plus belle des Berlinoises » restera à l’avenir dans le Musée Égyptien sur l’ile aux Musées, au milieu d’institutions consacrées à l’art européen.

« Patrimoine culturel de Prusse? » - Mandu Yenu, Foumban, Cameroun

© Ethnologisches Museum, cc by-nc-sa
No Humboldt Forum Poster Kampagne - Preussischer Kulturbesitz?

Pourquoi un roi ferait-il volontairement don de son trône? D’après les explications des Musées d’État de Berlin, c’est exactement ce qu’a fait le roi Ibrahim Njoya, dirigeant légendaire des Bamouns au Cameroun. En 1908, il envoya à l’empereur allemand Guillaume II son célèbre trône « Mandu Yenu », soi-disant pour clarifier ainsi son statut de partenaire de la maison de Hohenzollern. Cependant, ce récit des Musées d’État ignore les relations de force et de pouvoir dans la colonie à cette époque : à peine une image du trône était-elle arrivée en Allemagne que les dirigeants des musées ethnologiques se précipitèrent dans une course pour obtenir le magnifique trône. Ce ne fut qu’après une longue insistance du côté allemand que Njoya fit faire une copie, pour satisfaire les Allemands tout en conservant l’insigne de son pouvoir. Et c’est seulement parce que la copie ne fut pas finie à temps qu’il envoya enfin aux Allemands l’original de son trône, gardant la copie pour lui. L’empereur Guillaume II n’offrit pas son trône en contrepartie, mais un portrait grandeur nature de lui-même.

The Anti-Humboldt-Box - An exhibition in a suitcase

The Anti-Humboldt-Box is an exhibition by Artefakte//anti-humboldt (Brigitta Kuster, Regina Sarreiter, Dierk Schmidt) and AFROTAK TV cyberNomads (Michael Küppers-Adebisi) in cooperation with Andreas Siekmann and Ute Klissenbauer.

The exhibition addresses the debate surrounding the current reconstruction of Berlin’s historical centre in the form of the Berlin Castle/Humboldt-Forum. The Anti-Humboldt-Box makes the criticism leveled against the Humboldt-Forum mobile, enabling its presentation in different venues. The exhibition in the suitcase - based on Marcel Duchamps boîte-en-valise - is simultaneously art and information. The exhibition pieces - artistic miniatures, video material, flyers, posters - were created in the framework of the No Humboldt 21! campaign.

Interview: "Mein Weg ist der Weg der Versöhnung", Prince Kum'a Ndumbe III. bei AfrotakTV

Interview von Prince Kum'a Ndumbe III. auf AFROTAK TV cyberNomads. Im Rahmen der Debatten um den Wideraufbau des Stadtschlosses und der Errichtung des Humboldtforum spricht Prince Kum'a Ndumbe III. über die Geschichte seines Großvaters Lock Priso, dessen Widerstand gegen die deutschen Kolonialisten, den Raub des Tangué (Königsinsignien seiner Familie) und dem beschwerlichen Weg zu Aus- und Versöhnung.

Further Reading & Links

The following list has been put together by Mareike Heller of AfricAvenir:

Anthropology and its relation to german colonial past
  • Cornelia Esser (1986): Das Berliner Völkerkunde-Museum in der Kolonialära. Anmerkungen zum Verhältnis von Ethnologie und Kolonialismus in Deutschland. In: Hans J. Reichhardt (Hg.): Berlin in Geschichte und Gegenwart. Jahrbuch des Landesarchivs Berlin. Berlin: Wolf Jobst Siedler Verlag.
  • Gothsch, Manfred (1983): Die deutsche Völkerkunde und ihr Verhältnis zum Kolonialismus. ein Beitrag zur kolonialideologischen und kolonialpraktischen Bedeutung der deutschen Völkerkunde in der Zeit von 1870 bis 1975. Baden-Baden: Nomos.
  • Laukötter, Anja (2007): Von der "Kultur" zur "Rasse" - vom Objekt zum Körper? Völkerkundemuseen und ihre Wissenschaften zu Beginn des 20. Jahrhunderts. 1. Aufl. Bielefeld: transcript (Science studies).
  • Penny, H. Glenn (2003): Objects of culture. Ethnology and ethnographic museums in Imperial Germany. Chapel Hill: University of North Carolina Press.
  • Smith, Woodruff D. (1987): Anthropology and German Colonialism. In: Arthur J. Knoll und Lewis H. Gann (Hg.): Germans in the tropics. Essays in German Colonial History. New York: Greenwood Press.
  • Stelzig, Christine (2004): Afrika am Museum für Völkerkunde zu Berlin 1873-1919. Aneignung, Darstellung und Konstruktion eines Kontinents. Herbolzheim: Centaurus (Kulturen im Wandel, 10).
  • Weber, Kristin: Objekte als Spiegel kolonialer Beziehungen – Das Sammeln von Ethnographica zur Zeit der deutschen kolonialen Expansion in Ostafrika (1884-1914). 1. Kölner Afrikawissenschaftliche Nachwuchstagung.
  • Zimmerman, Andrew (2001): Anthropology and antihumanism in Imperial Germany. Chicago: University of Chicago Press.
Colonial past of artifacts and discussions about restitution
Power, Museums and the Representation of the 'Other'
  • Alexandertechnik//anti-Humboldt (2009): Der Anti-Humboldt. Eine Veranstaltung zum selektiven Rückbau des Humboldt-Forums. Alexandertechnik. Berlin, 12.07.2009.
  • Bose, Friedrich von (2008): Die Musealisierung des "Anderen". Gedanken zu ethnologischem Ausstellen als kultureller Praxis. In: Beate Binder und Dagmar Neuland-Kitzerow (Hg.): Kunst und Ethnographie. Zum Verhältnis von visueller Kultur und ethnographischem Arbeiten. Münster ; Hamburg ; Berlin ; London: Lit (Berliner Blätter Ethnolographische und ethnologische Beiträge, 46), S. 187–198.
  • Bose, Friedrich von (2011): Im Schaudepot. Die museale Ordnung von innen heraus anfechten. In: Berliner Blätter (57), S. 131–142, zuletzt geprüft am 27.02.2013.
  • Connelly, Frances S.(2010): Authentic Irony. Primitivism and Its Aftermath. In: Critical Interventions, Bd. 7.
  • Coombes, Annie E. (1994): Reinventing Africa. Museums, material culture, and popular imagination in late Victorian and Edwardian England. New Haven: Yale University Press.
  • Förster, Larissa (Hg.) (2013): Transforming Knowledge Orders. Museums, Collections and Exhibitions. Paderborn: Fink (Morphomata).
  • Grewe, Cordula (2006): Between Art, Artifact and Attraction. The Ethnographic Object and its Approriation in Western Culture. In: Cordula Grewe (Hg.): Die Schau des Fremden: Ausstellungskonzepte zwischen Kunst, Kommerz und Wissenschaft. Stuttgart: Steiner, S. 9–44.
  • Ha, Noa (2014): Perspektiven urbaner Dekolonisierung: Die europäische Stadt als ‚contact zone‘, in: Sub\urban, Bd. 2/1, S.27-48.
  • Karavanga, Christian (2008): Konserven des Kolonialismus. Die Welt im Museum. eipcp. Online verfügbar unter translate.eipcp.net/transversal/0708/kravagna/de/print, zuletzt geprüft am 10.04.2013.
    Kazeem, Belinda; Lauré al Samarai, Nicola; Pietsche, Peggy (2008): Museum. Raum. Geschichte: Neue Orte politischer Tektonik. Ein virtueller Gedankenaustausch. eipcp. Online verfügbar unter http://translate.eipcp.net/transversal/0708/kazeemetal/de/print, zuletzt geprüft am 10.04.2013.
  • Maupeu, Sarah; Schankweiler, Kerstin (2009): Ein Universalmuseum für Berlin? Über "Die Tropen - Ansichten von der Mitte der Weltkugel" im Martin-Gropius-Bau, Berlin. In: Texte zu Kunst 19 (73), S. 253–257.
    Mathur, Saloni (2005): Museums and Globalisation. In: Anthropological Quarterly Bd.78/3, 697-708.
  • Meza Torres, Andrea (2011): The Museumization of Migration in Paris and Berlin and Debates on Representation. In: Human Architecture: Journal of the Sociology of Self-Knowledge 9 (4), S. 5–21.
  • Ogbechie, Sylvester Okwunodu (2012): Making History. African Collectors and the Canon of African Art. Milano: 5continents.
  • Phillips, Ruth B.; Steiner, Christopher Burghard (1999): Unpacking culture. Art and commodity in colonial and postcolonial worlds. Berkeley: University of California Press.
  • Price, Sally (2007): Paris primitive. Jacques Chirac's museum on the Quai Branly. Chicago: University of Chicago Press.
  • Ugiomoh, Frank A. O. (2007): The Crises of Modernity. Art and Definitions of Culture in Africa. In: Third Text 21 (3), S. 297–305.
Selfrepresentations
  • Enwezor, Okwui; Achebe, Chinua (2001): The short century. Independence and liberation movements in Africa, 1945-1994. Munich, New York: Prestel.
  • Lauré al Samarai, Nicola (2011): Diasporisches Denken,ex-zentrische Kartographien. Grundlegungen zur Wechselausstellung Homestory Germany - Schwarze Biographien in Geschichte und Gegenwart. In: Anna Greve (Hg.): Museum und Politik - Allianzen und Konflikte. 1. Aufl. Göttingen, Niedersachs: V & R unipress (Kunst und Politik, 13).
  • Mears, Helen; Modest, Wayne (2012): Museums, African Collections and Social Justice. In: R. Sandell und E. Nightingale (Hg.): Museums, Equality and Social Justice: Taylor & Francis.
  • Ugiomoh, Frank A. O. (2007): The Crises of Modernity. Art and Definitions of Culture in Africa. In: Third Text 21 (3), S. 297–305.
Links

The Anti-Humboldt
A lecture about the 'selective demolition' of the Humboldt-Forum with workshops on nationabranding, postcolonial displays and demands for resitution on the 12th of july 2009, Sophiensaele, Berlin.

Black Bismark
Theaterstück über Bismark, deutsche Koloniale Vergangenheit und Gegenwart und Weiß-Sein.
Play about Bismark, german colonial past and present and whiteness.
www.andco.de/index.php

Dark Matter 11: Afterlives
Ausgabe des Online-Journals „Dark Matter“ von Artefakte//anti-humboldt zu postkolonialer Erinnerungskultur in Deutschland – im speziellen zum Humboldt-Forum

Issue of the online journal „Dark Matter“ by Artefakte//anti-humboldt on postcolonial memory in Germany – especially the case of the Humboldt-Forum
www.darkmatter101.org/site/category/issues/11-afterlives/

'Freedom Roads'
Ausstellung zu kolonialen Straßennamen und postkolonialer Erinnerungskultur
Exhibition about colonial street names and postcolonial commemorative culture
www.freedom-roads.de/frrd/willkom.htm

Homestory Deutschland
Schwarze Biographien in Geschichte und Gegenwart. Eine Ausstellung der Initiative Schwarzer Menschen in Deutschland (ISD e.V.)
Homestory Germany
Black biographies in history and present. An exhibition by the Initiative Schwarzer Menschen in Deutschland (ISD e.V.)
www.homestory-deutschland.de

Humboldt-Forum.info
Homepage, auf der die Diskussionen rund um die Rekonstruktion des Berliner Schlosses bis 2009 dokumentiert ist.
Homepage documenting the discussions around the reconstruction of the Berliner Schloss up to 2009.
www.humboldt-forum.info

Kampagne “Nofretete geht auf Reisen”
Webseite der Kampagne “Nofretete geht auf Reisen”. Diese Kampagne forderte 2007 die deutsche Regierung dazu auf das berechtigte Interesse und die Rechte der Ägypter an der Büste der Nofretete angemessen würdigen.
Campaign „Nofretete geht auf Reisen“
In 2007, this campaign demanded of the German government to recognize the legitimate interests and rights of Egypt on the bust of Nofretete.
nofretete-geht-auf-reisen.de/willkomm.htm

Kampagne “Kein Schloss in meinem Namen”
www.kein-schloss-in-meinem-namen.de

Kwame Opoku auf Modern Ghana
Aktuelle Berichterstattung über Rückgabeforderungen und Verhandlungen von Dr. Kwame Opoku

News on claims for restitution and current discussions by Dr. Kwame Opoku
www.modernghana.com/GhanaHome/columnist/category.asp

Pambazuka Articles

„Will other holders of Benin bronzes return them? An interview with Prince Edun Akenzua of Benin“ (01.05.2014)
www.pambazuka.org/en/category/features/91568

„Nigerian archaeologists protest German exhibition of looted art“ (13.11.2013)
www.pambazuka.org/en/category/features/89621

„George Clooney and the return of Africa’s stolen artefacts“ (26.03.2013)
www.pambazuka.org/en/category/features/91113

Projekt “Humboldt 21. Rückbau Berliner Schloss Humboldtforum”
von Marion Pfaus
www.humboldt21.de/GEGENWART.html

Media Coverage

Daniel Pelz: Streit um Schädel: Dunkles Kolonialerbe in deutschen MuseenDeutsche Welle, 6.04.2018

Stephan Speicher : Duell der Kulturen. Gibt das Humboldt-Forum alle Ansprüche auf?, Süddeutsche Zeitung,  11.07.2014

Rüdiger Schaper:  Das Amazonas-Modul. Wie das Humboldt-Forum von Innen aussieht, Der Tagesspiegel , 09.07.2014

Kerstin Krupp: Humboldt-Forum: Neues Ausstellungskonzept für das Berliner Schloss, Berliner Zeitung, 09.07.2014

Horst Köhler: In Berlin soll jetzt das Weltgespräch beginnen, Die Welt, 03.07.2014.

Christiane Peitz: Weltmeister des Verstehens: Debatte um das Humboldt-Forum, Der Tagesspiegel, 02.07.2014.

Livia Gerster:  Zwei Wochen nach der Räumung: Der Protest auf dem Oranienplatz geht weiter, Der Tagesspiegel, 24.04.2014.

Velten Schäfer: Exorzismus des Exotismus – Der Weg zur Entgiftung der Dahlemer Sammlung für das “Humboldt-Forum” in Berlin ist noch weit (pdf), Neuen Deutschland, 27.03.2014

Andrea Dernbach:  Streit um afrikanische Gebeine: Abgeschoben aus dem Charité-Museum (pdf), Der Tagesspiegel, 24.03.2014.

Gwendolin Hilse: Namibische Forderungen nach Reparationen bleiben, Deutsche Welle, 22.03.2014.

Tendai Marima: Bones of Contention: The Politics of Repatriating Namibia’s Human Remains (pdf), Think Africa Press, 19.03.2014

Jaques Pezet : L’Allemagne souhaite rendre le os de son passé coloniale, Le Nouvel Observateur, 19.03.2014

Kien Nghi Ha: Humboldts Erben – Das Humboldt-Forum in Berlin ignoriert koloniale Verstrickungen und betreibt nationale Nabelschau, analyse und kritik, Nr.592, 18.03.2014.

Svenja Bednarczyk: Massengrab im Depot – Bundesregierung will tausende Gebeine aus der Kolonialzeit loswerden. Ihre Rückführung bedeutet viel Arbeit (pdf), TAZ, 18.03.2014

Gemeinsame PM des Zentralrats der Afrikanischen Gemeinde, der Initiative Schwarze Menschen in Deutschland sowie der Bündnisse “No Humboldt 21!” und “Völkermord verjährt nicht!”: Bundesregeierung plant Abschiebung von Gebeinen aus der Kolonialzeit (pdf), 17.03.2014

Anke Schwarzer: Übergabe ohne Publikum: Deutschland hat Namibia erbeutete Schädel aus der Kolonialzeit zurückgegeben – ohne die Opferverbände einzuladen (pdf), Jungle World, 14.03.2014

Michael Scatturo: Germany returns to Namibia the remains of Herero victims of colonial-era massacre, DW Africalink on Air, 05.03.2014

Aufarbeitung der Kolonialzeit: Deutschland soll sich für Völkermord in Namibia entschuldigen (pdf), Rundfunk Berlin Brandenburg, 04.03.2014

Julia Vitalis: Taktierei um Skelette. Ethnologische Sammlung: Weiter Streit über die Rückgabe von Gebeinen aus Afrika (pdf), Neues Deutschland, 04.03.2014

PM des Bündnisses “Völkermord verjährt nicht!”: These bones are not enough! (pdf), 03.03.2014.

EPD: Völkermord: Namibia soll Gebeine erhalten (pdf), Südwestpresse, 03.03.2014.

PM des Bündnisses “Völkermord verjährt nicht!”: Berlin muss Gebeine afrikanischer Menschen zurückgeben, 01.03.2014

Katarina Wagner: Bündnis fordert Umbenennung in Nelson-Mandela-Straße, Quiez, 25.02.2014

Michael Scatturo: Peaceful protests in Berlin calling for the recognition of those killed during Germany’s colonial era in Africa (start 7:30), DW AfricaLink on Air, 24.02.2104

Wladek Flakin: Straße für Madiba, Junge Welt, 24.02.2014

Gesa Steeger: Wegweisende Beleidigung, TAZ, 23.02.2014

Susanne Memarnia: Rassistische Wissenschaft – Der Schreck sitzt in den Knochen, TAZ, 22.02.2014

Controverse autour du futur musée ethnologique, Dernières Nouvelles D’Alsace, 22.02.2014

Mirko Heinemann: Im Kolonialladen: Der Streit um das Humboldt-Forum, ZITTY Berlin, 18.02.2014

Laurent Berthault, Deborah Berlioz: De l’art spolié au futur musée ethnographique de Berlin?,  Radio France International, 29.01.2014

Berlin: Kunstwerke aus Kolonialzeit, Arte News, 05.01.2014

Wolfgang Kaschuba: Kolonialismus im Humboldt-Forum?, Berliner Zeitung, 05.01.2014

Interview mit Michael Eissenhauer: Gemälde und Skulpturen gehören zusammen (pdf), Der Tagesspiegel, 05.01.2014

Volker Hassemer:  Politik ist ein Männer und Frauen mordendes Geschäft (pdf), TAZ, 04.01.2014

Leadership (Abuja): Nigeria: Centenary – Where Are Nigeria’s 6,500 Artefacts Worth N313 Billion? (pdf),  AllAfrica.com, 03.01.2014

Andrea Dernbach: Deutschland und sein koloniales Erbe – Ausfahrt aus der Mohrenstraße (pdf), Der Tagesspiegel, 28.12.2013

EPD: Menschliche Gebeine und koloniale Beutekunst (pdf), Märkische Allgemeine Zeitung, 28.12.2013

Sverre Gutschmidt: Polemik gegen Humboldtforum, Preußische Allgemeine Zeitung, 28.12.2013

Kwame Opoku: Germans Debate Legitimacy of Looted Artefacts in Ethnology Museum Berlin, Museum Security Network, 27.12.2013

Kwame Opoku: Colombian Objections to Lending Artefacts for Exhibition Honoring German Ethnologist: Lesson for Nigerians and other Africans, Museum Security Network, 27.12.2013

Andrea Dernbach: Rassismus im Stadtbild – Sprache ist Macht, Der Tagesspiegel, 21.12.2013

Dirk Jericho: Mandela- statt Mohrenstraße: Initiative ‘No Humboldt 21!’ fordert Umbenennung (pdf), Berliner Woche, 18.12.2013

D. Tamino Böhm: Straßenkampf um Nelson Mandela in Berlin (pdf), Südafrika-Portal, 18.12.2013

Eckhardt Fuhr: Berlins Stadtschloß hat ein Beutekunstproblem (pdf), Die Welt, 17.12.2013.

Tom Bristow: South Africa lukewarm over „Mandela square“, The Local, 17.12.2013.

Dokumentation: Unterwegs zu den Kulturen der Welt. Das Berliner Schloss und seine Zukunft, 3sat, 16.12.2013.

Stephan Wiehler: Berliner Schlossplatz sollte nach Samuel Maherero umbenannt werden, Der Tagesspiegel, 16.12.2013.

Mamapress:  Mandela não é um Patrimônio Cultural da Prússia!, 16.12.2013.

Gemeinsame Pressemitteilung des NGO-Bündnisses „No Humboldt 21!“ und der „Initiative Schwarze Menschen in Deutschland (ISD-Bund)“: Mandela ist kein Preußischer Kulturbesitz! (pdf), 16.12.2013.

Archinaut: Wann kommt der Mandela-Burger?, Der Freitag, 14.12.2013.

CS: Mandela statt Mohren: Initiative will an südafrikanischen Nationalhelden statt am Schloss an der Mohrenstraße erinnern, Der Tagesspiegel, 13.12.2013.

Berlin diskutiert über Straßennamen, Berliner Zeitung, 13.12.2013

Pressemittelung des „Zentralrats der Afrikanische Gemeinde in Deutschland“: Kein Nelson-Mandela-Platz am Berliner Schloss/Humboldt-Forum! (pdf), 13.12.2013.

Gemeinsame Pressemitteilung des NGO-Bündnisses „No Humboldt 21! Moratorium für das Humboldt-Forum im Berliner Schloss“ und des „Global Afrikan Congress“: Berliner Mohrenstraße soll in Nelson-Mandela-Straße umbenannt werden“ (pdf), 12.12.2013

Archive & Public Culture, Out-of-the-box actions critique Berlin’s resuciated Humboldt-Forum, South Africa, 12.12.2013.

Sabine Rennefanz: Mandela und das Märchenschloss, Berliner Zeitung, 11.12.2013.

Ralf Schönball: Ein Berliner Platz für den Freiheitskämpfer. Der Platz vor dem Schloss soll nach Nelson Mandela benannt werden, Der Tagesspiegel, 11.12.2013.

Bernhard Schulz: Propagandistischer Pulverdampf. Streit um das Humboldtforum, Der Tagesspiegel, 9.12.2013.

Rüdiger Schaper: Von Dahlem Dorf nach Mitte. Die Raubkunstfrage und das Humboldt Forum, Der Tagesspiegel, 6.12.2013.

Thomas Loy: Berlin und seine koloniale Beutekunst. Kritiker fordern Baustopp am Humboldt-Forum, Der Tagesspiegel, 04.12.2013.

Andrea Dernbach:  Ein Showroom für Raubkunst, Berliner Tagesspiegel, 04.12.2013.

Aya Bach: Beutekunst aus Afrika?, Deutsche Welle, 02.12.2013.

Hubertus Vollmer: Das Wort Völkermord bleibt tabu: Bundesregierung auf Distanz zu Schädeln, N-TV, 20.11.2013.

Velten Schäder: Im Schatten der Schädel, Neues Deutschland, 19.11.2013.

Laura Wösch: Ein Koffer voll koloniales Erbe, taz, 18.11.2013.

Christian Odoj: Alles nur geklaut, Neues Deutschland, 29.10.2013.

Isabell Jürgens und Gabriela Walde: Eine Herzensangelegenheit aller Deutschen (pdf), 13.06.2013.

Bernd Kammerer: Kaiserwetter und Trauerzug (pdf), Neues Deutschland, 13.06.2013.

Bernd Kammerer: Schloss nach Spenderlaune, Neues Deutschland, 12.06.2013.

Pressemitteilung: No Humboldt 21! Kampagne fordert Moratorium für das Humboldt-Forum im Berliner Schloss (pdf), 06.06.2013.

Nadja Vancauwenberghe: Colonialism on Display, EXBERLINER, 20.09.2012

Bernhard Schulz: Koloniale Erben – Eine Schloßdebatte, Der Tagesspiegel, 12.11.2008.

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