L’UNESCO décerne la Médaille « Toussaint Louverture » à AfricAvenir

L’UNESCO vient de décerner à AfricAvenir International la Médaille « Toussaint Louverture » pour « ses contributions particulières à la lutte contre l’hégémonie, le racisme et l’intolérance ». Toute l’équipe d’AfricAvenir International exprime ses remerciements à l’UNESCO pour cette reconnaissance internationale de son modeste travail. nDouala, le 9 décembre 2008

NOTE D’INFORMATION/UNESCO-Médaille
L’UNESCO décerne à AfricAvenir International la « Médaille Toussaint Louverture »

L’UNESCO vient de décerner à AfricAvenir International la Médaille « Toussaint Louverture » pour « ses contributions particulières à la lutte contre l’hégémonie, le racisme et l’intolérance ». Pour tous les détails, consulter le site www.africavenir.org. nToute l’équipe d’AfricAvenir International exprime ses remerciements à l’UNESCO pour cette reconnaissance internationale de son modeste travail.
AfricAvenir International est une fondation pour la renaissance de l’Afrique, le développement, la coopération internationale et la paix basée à Bonabéri-Douala et ayant une antenne à Berlin en Allemagne Fédérale, à Windhoek en Namibie et à Vienne en Autriche.
nPierre Dominique Toussaint Louverture, vécut de 1743 à 1803 à Haïti où, esclave, il mena en héros la guerre de libération du peuple haïtien contre la France de Napoléon Bonaparte. Il donna vie à la première république noire au monde quand grâce à son génie militaire et son sacrifice suprême, l’indépendance de Haïti fut proclamée le 1er janvier 1804. Sur recommandation de l’UNESCO, l’ONU proclame l’année 2004, donc 200 ans plus tard, comme année internationale pour la commémoration de la lutte contre l’esclavage et son abolition. nAimé Césaire, écrivain et homme politique de la Martinique, père de la „Négritude », obtiendra la Médaille Toussaint Louverture qui sera décernée la toute première fois en 2004, ainsi que le Brésilien Abdias do Nascimento, fondateur du « Teatro Expérimental do Negro ». nLa médaille Toussaint Louverture a été remise le 23 novembre 2008 à AfricAvenir International et conjointement à la Maison allemande « Atelier des Cultures » de Berlin par le Président du Conseil Exécutif de l’UNESCO, Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Joseph Olabiyi Babalola Yai, en présence du Vice-Président de la Commission allemande de l’UNESCO, le Prof. Wulf, de l’Ambassadeur de Haïti en Allemagne, S.E. Jean Robert Saget, et d’un parterre de plusieurs éminentes personnalités internationales et de citoyens engagés. Ce fut à l’ouverture solennelle de la semaine « 200 ans plus tard ». nSous le slogan « 200 ans plus tard », AfricAvenir International et l’Atelier des Cultures ont en effet commémoré à Berlin du 23 au 30 novembre 2008 le 200 è anniversaire de l’abolition de la « Maafa », cette terrible tragédie qui endeuilla, vida et détruisit de manière durable l’Afrique pendant presque quatre siècles. La « Maafa », connut sous le nom de « commerce transatlantique d’esclaves » a déshumanisé l’africain, institutionnalisé une violence intense contre les peuples africains, et soumis régulièrement ces peuples à des massacres de masse qui ne semblent pas vouloir s’arrêter. Grâce aux efforts conjoints des équipes de l’Atelier des Cultures de Berlin, dirigée pour la première fois par une germano-camerounaise, Philippa Ebene et d’AfricAvenir International, section allemande, dirigée par Eric van Grasdorff, de nationalité allemande, la commémoration de « 200 plus tard » a profondément marqué les participants à cette semaine dans la capitale allemande. nAfricAvenir, Fondation pour la Renaissance de l’Afrique, estime qu’il faut que les Africains eux-mêmes et le monde sachent ce qui est arrivé aux Africains, pourquoi aujourd’hui ils sont encore enfoncés dans un sous-développement apparemment inextricable. Cette connaissance est la condition première pour un sursaut et pour une relance fondamentale. L’ignorance de soi n’a jamais permis à un peuple de relever ses défis. nLes manifestations de « 200 ans plus tard » ont mis au centre les résistants et abolitionnistes africains qui dans la résistance armée ou dans la non violence ont rendu possible la fin du cauchemar le plus long de l’histoire. A côté d’une merveilleuse exposition avec catalogue, le professeur d’histoire Ibrahima Thioub et son compatriote sénégalais le spécialiste de l’Afrique Ancienne professeur Babacar Sall ont fait de brillants exposés sur cette mondialisation au détriment de l’Afrique, à côté d’autres universitaires comme l’écrivaine et psychanaliste Dr. Grada Kilomba de Sao Tomé et Principe et Dr. Marie Biloa Onana du Cameroun. Des soirées de danses avec Murah Soares (Brésil), de musique afro-péruvienne avec Rafael Santa Cruz (Peru) ou avec le duo Pape & Cheick (Sénégal) ont fait vibrer les salles. D’autres soirées ont soutenu la commémoration de ces « 200 ans après », comme celle de capoeira avec Sidney Martins, Mestre Saulo Souza et Carlos Silva (Brésil) ou celle avec le trio Three Kings, composé de Jean-Paul Bourelly, Jonas Hamond (Ghana) et de Marlon Browden (USA). nLa fondation AfricAvenir International est à la recherche de partenaires pour apporter cette magnifique exposition sur la Maafa « 200 ans plus tard » au Cameroun et au Sénégal, avec des tables rondes, des soirées de contes, de danse et de musique. nContactez-nous pour qu’ensemble, ici au Cameroun aussi, nous rendions à notre peuple sa mémoire. Cela lui permettra de retrouver ses repères et d’être capable de relever les défis qui l’interpellent. nMerci de nous contacter à : E-Mail : gro.rinevacirfa@noitadnof, Tél : + 237 – 33 39 21 04 ;  www.africavenir.org, www.exchange-dialogue.com

Prince Kum’a Ndumbe III
Professeur d’université

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